
Si tu es à siroter une citronnade en lisant ces lignes, pas sûr que tu aies alors la tête à ce que je parle technique web, référencement Google & Cie ^^.
J’ai également noté un certain engouement et de joyeux retours quand je parlais de ma vie d’entrepreneure : c’est donc ce sujet que je souhaite aborder avec toi aujourd’hui.
Cette petite histoire sera en 2 épisodes (pour la suite, RDV en août !).
Il était donc une fois... Ma vie d’entrepreneure citronnée !
Mon aventure entrepreneuriale commence en 2017
Tout d’abord, sache que je n’ai pas toujours été cheffe d’entreprise.
C’est en 2017, à l’âge de 33 ans, que j’ai pris ce virage.
Auparavant, j’étais salariée au sein d’une association.
Responsable de l’office de tourisme de ma ville, j’avais néanmoins des fonctions et une posture qui se rapprochaient de ce que je vis aujourd’hui en tant qu’indépendante.
En effet, j’étais la seule salariée, avec un conseil d’administration bénévole : j’endossais alors un rôle de gestionnaire de structure, avec toutes les “obligations” que cela implique (les mêmes que celles de cheffe d’entreprise, en quelque sorte).
Et cette expérience a été très formatrice !
Toutes ces années à ce poste (+9ans) ont été une merveilleuse expérience.
J’avais la chance d’avoir une équipe d’administrateurs bénévoles assez exceptionnelle : ouverte, à l’écoute, toujours OK pour les nouvelles idées (même les plus farfelues), motivante, innovante,...
Bref, ce poste de salariée était vraiment un idéal.
En le quittant (non sans quelques nœuds dans la gorge, mais pour de très bonnes raisons personnelles), je m’étais dit que “ Jamais je ne retrouverais un poste salarié d’un tel standing”.
Et finalement, c’est parce que j’avais atteint une sorte de Graal avec cet emploi en CDI que je me suis tournée vers l’entrepreneuriat lors de ma reconversion dans le web.
Du tourisme au web : il n’y a (presque) qu’un pas !
Lorsque j’ai fait le choix de quitter mon poste de salariée en CDI dans le tourisme, je me suis alors tournée vers le domaine du web, de la communication digitale.
Pourquoi ?
Parce qu’avec mon poste de responsable touristique, je touchais à tout.
Pendant 9 ans, j’étais à la fois :
- Chargée d’accueil
- Gestionnaire administrative
- Animatrice de réunions
- Guide touristique
- Manager d’équipe saisonnière
- Responsable commerciale
- Chargée de communication
Sur cette dernière tâche, j’ai appris, sur le tas, tous les rouages de la comm : les réseaux sociaux, les salons, la recherche de partenariats mais aussi (et tu vas alors comprendre mon virage) : la communication digitale.
A l’époque, quand j’arrive à l’office de tourisme d’Etel (en 2007 - 2008), la structure dispose d’un site fonctionnel mais non administrable.
C’est-à-dire qu’il n’y avait pas de jolie interface pour modifier ou ajouter des infos pour les non-initiés au code (comme peut te le proposer WordPress, notamment).
Pour faire les modifications sur le site web de l’office, il fallait alors passer par le code. Oui, aller directement dans les fichiers sources du site pour modifier les lignes html, css & Cie (que je ne maîtrise pas bien à l’époque).
De nature curieuse, et étant déjà attiré par ce langage informatique : j’ai beaucoup cherché, testé pour faire du site de mon office, un site toujours à jour et agréable pour les internautes.
Et pour y parvenir, il m’a fallu apprendre et comprendre, par moi-même, comment tout cela fonctionnait.
En parallèle, j’avais un blog couture (oui, dans les années 2000’s, c’était la grande mode des blogs, et je n’y ai pas échappé ;-P).
La tenue de ce blog me demandait aussi, à l’époque, de “bidouiller” le fameux code html et css pour obtenir un rendu qui me convienne.
Finalement, ces 2 expériences m’ont amenée à découvrir ce monde du numérique, à l’apprivoiser en autodidacte et à l’apprécier.
C’est pourquoi, assez naturellement, quand est venue l’heure de ma reconversion : le web s’est imposé.
Je me suis évidemment formée.
Être autodidacte m’avait donné une bonne base, mais pour aller encore plus loin : la formation pro était indispensable pour moi (d’autant plus pour en faire mon métier, et le faire bien !).
Printemps 2017 : après 6 mois de formation intense et riche, me voici diplômée, prête à me lancer dans le monde du web.

Pourquoi je suis devenue entrepreneure
A la sortie de ma formation, j’aurais largement pu trouver un emploi salarié dans une agence de communication.
Mais moi, j’ai choisi l’entrepreneuriat.
Pourquoi ?
Pour la liberté et le challenge !
La liberté d’organiser mon temps de travail à ma guise.
La liberté de pouvoir choisir mes clients, mes projets, ce vers quoi je voulais aller.
La liberté de pouvoir orienter mon entreprise vers tel ou tel cap, selon mes envies.
Le challenge de l’entrepreneuriat (que je ne connaissais pas).
Le challenge de (re)partir à zéro.
Le challenge de voir si “j’étais capable”
Je fais d’ailleurs un aparté à ce sujet car j’ai eu le “plaisir” de recevoir, à l’époque, quelques remarques de personnes qui, visiblement, ne croyaient pas en mes capacités, du genre :
- Nan mais t’as pas peur, tu te rends compte, t’as quand même des enfants, une maison à payer, ... Est-ce bien raisonnable, Julie ?
- T’es sûre que t’as les épaules pour te mettre à ton compte ?
- Oh la la, mais tu vas galérer !
- Non mais quelle idée ?! Tu peux pas te faire embaucher dans une boîte, comme tout le monde ?!
- Vas-y, essaie : tu vas vite déchanter et revenir à la réalité...
Je précise (en riant jaune citron) que mon conjoint s’était mis, quelques années plus tôt, à son compte également.
Autant te dire qu’il n’avait pas reçu ce type de réflexions (il était plutôt passé au statut de semi-héros parce qu’il devenait son propre patron).
Mais moi, je suis une femme alors...
Morale de l’histoire : 7 ans plus tard, je crois que j’ai largement relevé le challenge (et que j’ai de quoi faire taire toutes ces mauvaises langues).
Fin de l’aparté.
Moi, je ne viens pas d’une famille d’entrepreneurs. Absolument pas.
Mes parents étaient fonctionnaires et l’ambition de devenir son propre patron ne m’avait pas même pas effleuré l’esprit.
Jusqu’au jour J.
A vrai dire, à l’époque, dans le web, il y avait pas mal de freelances : des indépendants, des entrepreneurs.
C’était un peu la tendance et ça m’a paru finalement “logique” de prendre ce même statut.
Et, comme je te l’explique plus haut : je n’imaginais pas retrouver de poste salarié aussi merveilleux (oui, j’utilise volontairement ce mot) que celui que j’avais quitté dans le tourisme.
Je ne voulais pas être déçue, je voulais rester sur cette note salariale exceptionnelle que j’avais vécue : l’aventure entrepreneuriale s’imposait alors à moi...
Et aujourd’hui, je ne regrette en rien mon choix.
Je suis très fière du chemin parcouru, des choix opérés, des ratés (car oui, il y en a eu).
Certes, être entrepreneure ne se résume pas à exercer son métier.
Il faut avoir les épaules comme on dit, la motivation, l’envie : j’ai tout ça et avec l’entrepreneuriat, j’ai clairement trouvé ma voix.
Je te donne rdv le mois prochain pour la suite de cette aventure : en effet, je poursuis cette petite histoire lors du prochain article de blog.
J’y évoquerai, cette fois, mon engagement écologique : pourquoi ? Comment ? Depuis quand ? ... fait-il partie de ma vie entrepreneuriale.
A très vite donc !
Tu as aimé l'illustration de cet article ?
Elle est signée Liane Langenbach, une illustratrice engagée, pétillante et pleine de talent : chez Web Citronnade, on est fan !


Salut ! Moi c'est Julie !
Depuis 2017, j'accompagne les entrepreneurs à rayonner sur Internet grâce à des sites vitrines professionnels et écoconçus.
Joyeusement engagée, je mets ma bonne humeur et mon expertise au service des entrepreneur(e)s que j'accompagne !
Lemon' Express !
Ton rdv du lundi matin : simple, rapide, efficace !
- 1 problématique abordée
- 2 solutions concrètes et accessibles
- 3 minutes max de lecture