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Il était (encore) une fois...

par Julie Viguié • août 2024 • Illustration de Liane Langenbach

Il était une fois, par Web Citronnade
Le mois dernier, je te racontais mon histoire entrepreneuriale.
Je t’expliquais alors mon parcours jusqu’à ce statut d’entrepreneure, de cheffe d’entreprise qui est le mien aujourd’hui.
Et si on poursuivait l’histoire ?!

Je suis donc entrepreneure à mon compte, dans le domaine du web : ça tu le sais.

Pour cette “suite”, je voulais te parler de mon engagement écologique.
Celui-ci régit aussi bien ma vie pro que perso : pourquoi ? Comment ? Depuis quand ? Je te dis tout !

Un engagement écologique présent mais pas conscient

Pour tout te dire, je ne viens pas du tout d’une famille engagée ou écolo.

J’ai grandi dans un milieu familial très ouvert, à l’écoute, curieux, bienveillant, respectueux...
Mais l’engagement écologique : alors là, ce sont des mots dont je n’avais même pas connaissance.

Je n’avais même aucune conscience de l’environnement dans lequel je vivais, de ce qui m’entourait et du potentiel impact que je pouvais avoir sur la planète.

Moi, petite, je jetais mon papier de bonbon au sol dans la rue sans que ça ne choque personne.
Je mangeais des tomates et des fraises toute l’année sans me soucier des saisons.
On achetait en faisant attention au prix et à la qualité mais certainement pas à l’origine et à l’impact de notre consommation.
C’était ainsi et je n’en rougis pas.

Toutefois, il y avait un petit quelque chose en moi qui, inconsciemment, allait vers une voix plus raisonnable, plus durable, plus green.

Le souvenir le plus marquant, qui montrait que ce p’tit truc était déjà là, s’est déroulé à l’adolescence.

Avec mes copines, on avait pour habitude d’aller faire du shopping dans des enseignes à la mode, à mini mini prix ; là où les collections changeaient sans cesse (c’était la fast fashion avant l’heure, dans une autre mesure et, surtout, sans qu’on s’en inquiète trop à l’époque).

Mais voilà, du haut de mes 15-16 ans : je n’étais pas très à l’aise avec cette consommation :

  • La qualité des produits était déplorable (après un tour en machine, mes T-shirts finissaient dans le bac à chiffons)
  • Le prix était si bas qu’on se disait (quand même) avec quelques copines, que ça cachait surement quelque chose de pas super “clean” derrière...
  • Et moi, j’en avais marre d’avoir la tenue copiée-collée de toutes les autres jeunes filles de mon âge (l’effet “mouton”, déjà à l’époque, ne me convenait pas).

Pour toutes ces raisons, un jour (et je m’en souviens très bien) : j’ai pris la décision de ne me vêtir qu’avec du Made in France.
Bon, en toute transparence, je n’ai pas réussi : je n’avais pas le budget et j’avais aussi du mal à trouver des vêtements fabriqués en France...

J’ai donc élargi un peu mon discours en me disant finalement : je ne m’habille qu’avec du Made in Europe.
Et là, j’ai trouvé mon bonheur.
J’achetais moins mais mieux, de bien meilleure qualité (j’ai d’ailleurs gardé certaines pièces pendant des années !).

Si je te raconte cette histoire d’adolescente, c’est parce que je crois que déjà, au fond de moi, sans le savoir, j’avais ce p’tit quelque chose d’engagé / d’écologiquement conscient, qui me titillait et me poussait finalement dans mes choix.

Mon engagement écologique s’est finalement affirmé en 2006

Comme je te l’indiquais : l’écologie et le respect de la planète n’étaient pas du tout évoqués chez moi, durant l’enfance.

Néanmoins, plus jeune, j’étais déjà sensible à l’impact de mes actes sans savoir mettre des mots dessus, ni comprendre pourquoi.

Et puis un jour, en 2006, je suis devenue maman pour la toute première fois.

Si certaines mères lisent ces lignes, elles se retrouveront peut-être dans ces mots : ce jour-là, ma vie a changé, elle a pris une nouvelle dimension, une toute autre perspective.

Je me suis retrouvée avec la responsabilité d’un enfant, que j’allais laisser au monde après mon départ.

La qualité de ce que je lui faisais manger, le monde vivable dans lequel je voulais le laisser, la beauté de mon environnement breton dont je voulais qu’il profite pleinement... tout cela m’a interpellé, sauté aux yeux et ma vision des choses a pris un virage à 180°.

En tant que jeune maman, je voulais faire les choses bien, les choses intelligemment et “proprement” pour mon enfant.

Moi, je fais partie de ces personnes qui croient qu’on attire à soi ce qu’on ressent, ce qu’on est, ce à quoi on aspire.
En fait, les idéaux écologiques étaient déjà présents autour de moi mais, n’en ayant pas conscience avant, je n’y prêtais pas attention.

Quand j’ai commencé à m’y intéresser, j’ai alors rencontré des personnes engagées qui avaient les mêmes aspirations que moi : de quoi me donner des ailes pour être alignée avec ce p’tit truc au fond de moi que je n’arrivais pas vraiment à qualifier à l’époque (mais qui s’est finalement révélé à ce moment-là).

Evidemment, les changements n’ont pas été radicaux du jour au lendemain.
Néanmoins, ma manière de vivre, de consommer, de penser ont largement évolué.
Et, comme le dirait ma copine Marie de Fortiche : je me suis enfin sentie alignée (et ça, crois-moi, ça fait un bien fou).

Il était encore une fois..., par Web Citronnade

Côté pro : un engagement indispensable également

Je ne t’apprends rien. Quand tu as des convictions à titre perso, elles déteignent forcément dans ton quotidien pro.

Lorsqu’en 2017, je me suis lancée à mon compte dans le web, je me suis vite dit qu’il fallait que j’aligne mes idéaux écologiques avec mon métier.
Ça me titillait déjà pendant ma formation. Et une fois lancée aux manettes de ma propre entreprise, j’avais la liberté de pouvoir orienter mon métier vers là où je le voulais.

Alors, on ne va pas se mentir : le monde du web n’est pas tout vert et les formations qu’on dispensait à l’époque ne faisaient clairement aucune évocation de l’impact du numérique.
Je suis donc partie de zéro et j’ai pas mal galéré.

Mais j’étais motivée et convaincue : il y avait forcément moyen de faire du web autrement.
Il y avait forcément des personnes qui, comme moi, travaillaient dans le numérique avec cette même conscience écologique.

Et je me suis mise en quête de trouver ces personnes et ces solutions.

Certes, à l’époque, le numérique responsable n’était pas du tout sur le devant de la scène (loin de là).
J’ai farfouillé, lu, cherché, décortiqué plusieurs ouvrages ici et là pour dénicher des contacts et les prémices de l’ADN de Web Citronnade.
J’ai ensuite envoyé +100 mails à des structures, des freelances qui évoquaient “des sites internet plus verts”.

Beaucoup m’ont laissé sans réponse.
Certaines m’ont répondu.
Quelques unes ont évoqué une “tendance” en avouant n’avoir pas de réel engagement derrière (je ne citerai aucun nom, je me le suis promis).
Et puis, j’ai aussi eu 1 ou 2 contacts super qualifiés et pile poil raccord avec ce que je cherchais.

Parmi ces contacts, il y a le collectif Translucide et Simon V.
Un des seuls à avoir pris du temps pour échanger de vive voix avec moi et m’intégrer dans cette petite communauté du numérique responsable naissante.

C’est ainsi que l’aventure Web Citronnade est née.
Que mon positionnement autour du numérique responsable s’est affirmé.
Et aujourd’hui encore, je suis ravie de pouvoir être parfaitement alignée entre mes valeurs pros et mon métier.
(et si tu lis ces lignes, il y a fort à parier que tu y sois un peu sensible également...).

 

Voilà, tu sais tout.
Tout de mon parcours entrepreneurial et de mon engagement écologique.

 
Cette petite histoire citronnée estivale s’achève.
Enfin, non, elle se poursuit, bien évidemment, dans mon quotidien pro et perso.

 
Je te dis donc à très vite !

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Elle est signée Liane Langenbach, une illustratrice engagée, pétillante et pleine de talent : chez Web Citronnade, on est fan !

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Julie Viguié

Salut ! Moi c'est Julie !

Depuis 2017, j'accompagne les entrepreneurs à rayonner sur Internet grâce à des sites vitrines professionnels et écoconçus.

Joyeusement engagée, je mets ma bonne humeur et mon expertise au service des entrepreneur(e)s que j'accompagne !

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